Laissons faire le hasard… |
Le Nikon W35 est dépourvu de la fonction « surimpression d’image », j’ai donc shooté un film entier, puis l’ai rembobiné. J’ai ressorti la languette et remis le film déjà exposé pour un nouveau shoot. J’ai laissé mes premières impressions se superposer aux nouvelles sans en contrôler aucun aspect, ni technique, ni visuel, le hasard fait il bien les choses?
Fomapan 200 développée au cafénol, comme d’hab
Disclaimer : mes prises de vues, mes conseils et mes expérimentations n’engagent que moi. Ces articles me sont d’abord à titre personnel, d’une grande utilité. Je suis assez scrupuleux sur mes écrits. Je vérifie et cite quand il se doit mes sources…malgré tout il peut subsister quelques erreurs notamment sur la science de l’optique et de la couleur, car rien n’est gravé dans le marbre sauf la physique! Pour conclure, je partage juste mon expérience personnelle, mes impressions et mes expérimentations. Si elles peuvent servir aux lecteurs, j’en serai heureux! J’espère en faire profiter un plus grand nombre en les partageant. |
Très esthétique… Ce qui est assez incroyable, c’est qu’aucune scène superposée ne semble prendre le pas sur l’autre : tout se passe comme si la pellicule avait gardé la même sensibilité d’exposition lors du second passage.
Cela me rappelle un shooting qu’avait effectué l’un de nos anciens collègues – Franck Leblanc, et qui avait obtenu des résultats similaires en rembobinant la pellicule après chacune des prises.
Il en avait réalisé une expo, je crois. Mais je ne me souviens pas des détails techniques.
merci, et oui bien sûr que je me souviens de Franck, mais ce n’est pas exactement ça : en fait il avait un vieux 6×6 TLR qui avait des problèmes d’entrainement, les vues se chevauchaient. Il a profité de ce défaut technique pour raconter une histoire, les vues étant partiellement superposées. J’avais été à une de ses expo notamment lors de l’expo de sa photographie (ou de sa série) « les corps lumineux sombrent », je trouvais ça très poétique et bien sûr j’ai adoré le jeu avec les mots!
C’est ça ! Cette histoire de défaillance d’entraînement me revient.
Très fort d’avoir su en tirer parti !