C’est pas de la faute aux maquereaux…mais c’est de la macro-photo!! |
Oublions ce jeu de mots facile 😆 et arrêtons-nous sur le terme macrophotographie. J’ai toujours été fasciné par le monde de la macro, que ce soit à l’observation à l’oeil nu ou avec du matériel adéquat. En règle générale, sans dépasser le rapport 1:1 vous êtes en « macro » (à ce rapport, les dimensions du sujet photographié sont identiques à celles sur le capteur par exemple : si l’insecte fait 5mm, il fera aussi 5mm sur le capteur/négatif). Si le rapport 1:1 est dépassé on parle alors de « microphotographie ». Elle se pratique en général avec des objectifs spéciaux (des oculaires de microscope par exemple, des bagues allonge, ou avec des soufflets).
En macrophoto, une tendance actuelle consiste à pratiquer l’hyperfocus. Pour y arriver, une technique consiste à mettre en œuvre le « focus stacking« , l’empilement des calques, pour obtenir l’insecte parfaitement net sur tous les plans. Je ne la pratique pas, bien qu’elle ait le mérite de mettre en valeur les détails infimes de la bête. Pour ma part je préfère les insectes « tels quels », dans leur environnement naturel, et sans artifice.
J’ai regroupé plusieurs photos que j’ai prises à des années différentes, avec des boitiers différents (FUJI S2 Pro, Fuji X-E2, Lumix GH-1, Nikon D3, Coolpix B700) et majoritairement avec 5 objectifs macro que j’affectionne particulièrement :
- le Micro-nikkor 55mm f/3.5
- le Vivitar 90mm f/2.8
- le Sigma 50mm f/2.8
- le Tamron 90mm f/2.5
- le Sigma 105mm f/2.8
- mais aussi avec le Sigma 400mm f/5.6 apo macro…
Mais je pense qu’un seul a la réputation qu’il mérite depuis plusieurs décénnies : le Micro-Nikkor 55mm f/3.5, que je place en haut de la liste.
Disclaimer : mes prises de vues, mes conseils et mes expérimentations n’engagent que moi. Ces articles me sont d’abord à titre personnel, d’une grande utilité. Je suis assez scrupuleux sur mes écrits. Je vérifie et cite quand il se doit mes sources…malgré tout il peut subsister quelques erreurs notamment sur la science de l’optique et de la couleur, car rien n’est gravé dans le marbre sauf la physique! Pour conclure, je partage juste mon expérience personnelle, mes impressions et mes expérimentations. Si elles peuvent servir aux lecteurs, j’en serai heureux! J’espère en faire profiter un plus grand nombre en les partageant. |
quelles magnifiques photos quel talent bravo et merci a guillaume
Photos très impressionnantes, comme c’est le cas en général avec la macro… lorsqu’elle est réussie! Le non recours au focus stacking est d’autant plus notoire que certaines photos possèdent une zone de netteté optimale et millimétrée, on appréciera la coccinelle ou mieux encore, la perfection de la MAP et de l’exposition sur les abeilles en plein vol. Il est vrai que la faiblesse de la profondeur de champ est à la fois un atout et une difficulté pour la prise de vue en macro. L’impression d’esthétisme est parfois plus difficile à percevoir, au regard de l’attente en matière de précision. Par exemple, l’abdomen légèrement flouté de la libellule bleue ne pose aucun problème à la composition, car le regard se pose naturellement sur la tête et le thorax. En revanche, une zone de mise au point un peu plus élargie sur la libellule brune aurait permis d’apprécier davantage le détail de ses magnifiques ailes. Subtil dosage d’une MAP et d’une ouverture choisies au milli-poil… et combinées à la rapidité vitale du déclenchement! Les macro photos de cette qualité ont l’art de ne jamais lasser le spectateur.
Merci.
Une exposition de mes meilleurs clichés macro est prévue à la rentrée 2019, à la bibliothèque de l’IUT.