On ne bouge plus!!! |
Fabrication maison d’un repose-tête (headrest) absolument nécessaire pour les portraits au collodion humide (et encore plus pour les daguerréotypes) mais introuvable en version studio de photographie du XIXe siècle.
Avec ma réalisation, la tête est calée en arrière dans un arceau en métal un peu souple, ce qui autorise de longues secondes de pose sans bouger, et ça marche! Fabriqué à partir d’un pied de micro assez lourd, et pour le système d’appuie-tête, de la bidouille et beaucoup de colle époxy!
A l’utilisation, bien calés dans le « Headrest », les garçons ont tenu 6 sec et les photos sont (presque) nettes!
Ferrotypes – Objectif 300mm f/5.6 Rodagon
6 secondes de pose : 1 boite à lumière 3/4 face, 2 spots de 35w (ampoules éco) 6500°k pour éclairer les cheveux, fond blanc, 30 secondes de dévelopement, développeur au sulfate de fer, sucre et vinaigre blanc. Pas de réflecteur.
Étiquettes : 300mm, appuie-tête, collodion, ferrotype, headrest, portrait, repose-tête, rodagon, tintype, wet plate
Exit l’esprit (ou l’absence d’esprit) du photomaton… La relève du portrait numérique, c’est la prise de vue du « passé » ! 🙂 Avec de tels rendus, nous serions un certain nombre à prétendre, potentiellement, à une gueule de cinéma !…
A quand l’ouverture officielle du studio collodion ? 🙂
« C’est dans les vieux pots »…l’adage est plus que jamais au goût du jour. L’authenticité de la technique et du résultat ne peuvent mentir, l’émotion est là. Le photo numérique n’est plus qu’un « procédé », un « moyen » numérique comme un autre pour arriver au résultat, il n’y a plus de technique ni d’engagement photographique, ils sont loin les Stieglitz, Weston, Karsh…En ce qui concerne le photomaton, je serai plus mitigé : son procédé a largement été approprié par les surréalistes, ce qui en fait une technique vraiment originale et à part (je parle bien sûr des photos argentiques à la texture et au rendu si particulier et pas de ces photos froides et sans âme d’aujourd’hui qui sortaient du photomaton )